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Premier numéro d’écoute dédié aux femmes handicapées violentées


Constatant que 80% des femmes handicapées, soit 4 femmes sur 5, sont victimes de violences, Maudy Piot, fondatrice aveugle de l’association « Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir » (FDFA) qui lutte contre les discriminations des femmes en situation de handicap dans la société, met en place le premier numéro d’appel national dédié aux femmes handicapées victimes de violence. Lancée le 6 mars dernier, la nouvelle plateforme Ecoute Violences Femmes Handicapées est depuis disponible au 01.40.47.06.06 de 14h30 à 17h30 les lundis et de 10h à 13h les jeudis.

Flyer Ecoute Violences Femmes Handicapées

 

Au bout du fil avec une équipe d’écoutantes formées, soutenues par deux psychologues pour écouter, accompagner et soutenir ces femmes démunies et vulnérables de par leur handicap, ce service ne propose pas qu’une simple écoute, mais se présente comme « un chemin vers l’indépendance et l’autonomie » selon Maudy Piot. Jusqu’aujourd’hui, plus d’une quarantaine de femmes ont saisi le numéro d’écoute anonyme. Ces dernières peuvent ensuite se rendre dans les locaux de l’association pour rencontrer de vives voix leurs interlocutrices ainsi que les autres femmes handicapées victimes de violences et participer aux nombreux ateliers proposés par l’association FDFA qui contribuent au bien-être et à l’épanouissement de ses femmes injuriées, rabaissées, battues ou même abusées.

 
 
 
 

Une association qui prône la place de la femme handicapée dans la société

L’association « Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir », est fondée en 2003 par Maudy Piot, abasourdie devant la maltraitance faite aux femmes dans certaines associations d’aveugles. Engagée dans la lutte des droits de la femme handicapée, elle propose diverses activités comme les ateliers beauté et bien-être, création-loisirs, chorale, cuisine multiculturelle, accompagnement vers l’emploi et bien d’autres encore pour rappeler qu’avant d’être handicapées, ce sont avant tout des femmes et des citoyennes qui méritent de pouvoir vivre librement en tant que telles. L’association organise également régulièrement des rencontres, réflexions, colloques et conférences sur les thématiques de la femme et du handicap.

 
 
 

Retrouvez l’intégralité de l’article du Parisien ici.